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made in Le Clos Bissardon

                              Ce qu'on voit au mur est donc  le profil de deux des galeries ( une trentaine en tout ) du  très énigmatique  réseau souterrain dit "des arêtes de poisson" , qui s'étend dans la colline de la Croix Rousse depuis le plateau jusqu'au  Rhône ( plusieurs galeries noyées ) et qui a des prolongements, des galeries annexes,  loin sous le plateau et dans les pentes , et loin le  long du Rhône : les "sarrasinières" ( mais galeries bouchées ou détruites ).  

                             Les deux galeries dont on voit la trace au mur ont été amputées lors de la construction du tunnel de la Croix Rousse  "mode doux", malgré la mobilisation qui eut lieu à cette occasion. ( voir article du Progrès de 2010 ci-dessous, et qui comporte un schéma simplifié assez parlant ).  

                             Quelqu'un lors du percement du tunnel a quand même eu la bonne idée de marquer l'emplacement des 2 galeries murées . Une plaque explicative ne serait pas de trop... car la majorité  des personnes qui empruntent ce tunnel ne voient pas ces traces, et la majorité des lyonnais  ignore même l'existence de ce patrimoine souterrain exceptionnel. Les services archéologiques s'y sont intéressés seulement récemment, après l'avoir longtemps ignoré.

                           Merci donc aux  cataphiles passionnés d'avoir partagé leurs connaissances et particulièrement à Walid Nazim qui entre recherches aux archives, conférences très suivies et balades autorisées au dessus des arêtes ( et autres !!! )  a aussi publié un livre / enquête très documenté et qui se lit comme un roman. 

                          Quelques liens que je trouve intéressant : wikipedia,    Le Progrès shortandstories,   FranceTVInfo,    Patrimoine-Lyon.org.   émission de France Culture en 2018     et une interview très récente de Walid Nazim au salon du livre de Chazay d'Azergues